4 Valverde au Laos

Départ de Düsseldorf à 17h20 environ. J’avoue, nous n’avons pas de montre et avec Luc endormi dans mes bras, guetter l’heure était le cadet de mes soucis : j’ai juste attendu l’annonce de notre vol et nous nous sommes engouffré dans le couloir menant à l’avion, avec la flopée de passagers…

Nous nous attendions à voir davantage d’asiatiques qui rentrent au pays, vu les prix avantageux pratiqués par LTU, mais en fait,  il n’y en avait pas tant que ça : 2 couples mixtes et peut-être 4 single, sur environ 240 passagers, c’est vraiment peu.

Le vol long courrier sur LTU (compagnie Air Berlin) a été efficace. Si je devais comparer, je dirais évidemment qu’il n’y a pas le confort et surtout le contexte exotique d’un Malaysia Airlines ou Thai Airways. Pas de jolies hôtesses de l’air en uniforme inspiré de l’habit traditionnel, pas de nourriture exotique et dépaysante… et j’ai le souvenir (d’enfant?) de plus grands sièges, mais sinon rien à redire. Nous occupions une rangée de 4, donc les enfants assis entre nous deux ont quand même pu se mettre à l’aise (en relevant les accoudoirs pour dormir).

Luc s’est réveillé lorsque nous étions dans le couloir pour l’avion. Il a donc pu à nouveau apprécier les joies du décollage.
1 diner en fin de journée, tout à fait correct, sans être l’extase non plus :

Curieuse, j”ai attaqué le plat chaud : des ravioles gratinées à la crème et tomates-épinards. Pas mal du tout, et nous avons tous appréciés.

J’ai bien aimé le packaging de l’entrée et du fromage, le petit ramequin ovale à liseret marine. J’adore la salade coleslaw, un peu de frais ça faisait du bien!

Par contre, l’espèce de fromage blanc aux herbes plus très fraîches, sur son lit de laitue cuite, ne m’a plus inspirée que ça…

Lisa a regardé “Mr Bean” et autres gags et comédies avec son père. Il y a aussi eu 2 films en VO.
Beaucoup de pauses pipi. Luc était en couche pour prévenir les accidents, mais à chaque fois il a demandé suffisamment en avance pour qu’on ai le temps de remonter l’allée. Il a même attendu patiemment devant la porte close (en disant “pipi”, “pipiiii…” pour faire bonne mesure, quand même!). Balèze.

Petit regain d’énergie vers … minuit et puis pouf, soudain, plus personne. Il faut dire que Stéphane et moi avions commencé à sérieusement piquer de la tête! Quand j’ai re-ouvert les yeux, Lisa s’était finalement allongée de tout son long sur les 2 sièges du milieu, profitant que son frère se soit endormi dans mes bras.

Stéph était bien endormi aussi. Ah oui, petite critique sur cet AIRBUS A330-200 : j’ai l’impression qu’on ne peut pas beaucoup incliner les dossiers en arrière. Ça manque pour passer une bonne nuit quand même (y’a qu’à voir le pauvre passager derrière moi, en orange : un peu crispé quand même, non? :p )

Atterrissage en douceur, vraiment impressionnant, on attendait le “choc” habituel des roues sur le sol, mais rien de brusque (contrairement au premier vol, MRS-Düsseldorf).

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